Un observatoire de l’olivier, bioindicateur du changement climatique

SCOLive a mis en œuvre un observatoire permettant de mieux comprendre les conditions d’apparition des maladies de l’olivier et d’anticiper les traitements. Ce faisant, il utilise l’évolution de l’état des arbres comme marqueur du changement climatique.

Projet citoyen, il s’appuie sur une application mobile qui permet une remontée d’informations géolocalisées et horodatées. L’ensemble du système possède un fort potentiel d’extension géographique.

🟢 En accès libre

Surveillance du climat et de l'environnement pour l'alerte sanitaire précoce 

De nombreuses maladies étant fortement liées aux milieux, surveiller les dynamiques environnementales et climatiques peut aider à prédire leurs dynamiques dans l’espace et dans le temps.

Système d’alerte précoce en ligne, ClimHealth est une interface générique adaptable en tout lieu permettant de visualiser les liens possibles entre les dynamiques épidémiologiques, temporelles et spatiales, et celles des pluies, des températures ou d’indicateurs environnementaux (tels que les indicateurs d’eau, de végétation ou d’humidité).

🟢 En accès libre. Les codes de l’application et de la chaine de traitement Sen2Chain sont en open source.

Développé sur une maladie en un lieu, à savoir la leptospirose à Yangon (Myanmar), le premier démonstrateur LeptoYangon est également consultable en ligne.

Cartographie prédictive des densités de population des moustiques Aedes

Destiné aux Agences Régionales de Santé (ARS) et aux opérateurs de démoustication, l’application Arbocarto-V2 génère, sur un territoire donné, des cartographies prédictives de l’abondance de moustiques, Aedes albopictus ou aegypti selon le choix de l’utilisateur, et permet de simuler différents scénarios de prévention ou de contrôle.

L’outil est accompagné d’un manuel utilisateur et d’un guide méthodologique pour créer ou mettre à jour des données environnementales issues d’images satellitaires.

🟢 Gratuit, Arbocarto est un logiciel au format .exe dont la demande se fait auprès du ministère de la Santé, propriétaire de l’outil, via le formulaire disponible ici.