One Water Summit Declaration
Le 3 décembre 2024 à Riyad (Arabie saoudite) s’est tenue la seizième session de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (COP16 de l’UNCCD). En marge de celle-ci, les présidents de la République française, de la République du Kazakhstan et de la Banque Mondiale, en partenariat avec le Prince héritier et Premier Ministre d'Arabie Saoudite, ont coorganisé le premier One Water Summit pour porter les politiques de l’eau au cœur de l'agenda multilatéral et de la coopération internationale. |
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One Water Summit Declaration
« Nous, signataires de la Charte SCO, affirmons notre engagement commun à prendre des mesures concertées aux niveaux national, régional et international afin d'étendre les solutions liées à la gestion de l'eau qui ont été développées par les projets SCO. »
Prolongation naturelle de la raison d’être du SCO, la Déclaration du One Water Summit renforce son engagement à agir en développant et en partageant des solutions opérationnelles basées sur des données satellitaires pour :
- La surveillance de la charge des systèmes de rétention d'eau dans le monde, comme le projet StockWater ;
- La surveillance de la qualité de l'eau, comme le projet XTremQuality ;
- La surveillance de l'humidité des sols et des applications agricoles, comme les projets Space4Irrig et BOSCO ;
- La gestion des événements météorologiques extrêmes, comme les projets Band-SOS et Gade Lapli.
1 Stock Water calcule automatiquement les volumes d’eau et le taux de remplissage des barrages. 2 XtremQuality peut localiser les retenues d’eau aussi petites que 1 ha et renseigner leur qualité. 3 Space4Irrig monitore l’irrigation des cultures pour anticiper les besoins en eau et les tensions. 4 BOSCO mesure l’humidité des sols de surface. 5 Band-SOS prévoit les submersions littorales avec une cartographie de la vulnérabilité des populations exposées. 6 Gade Lapli permet de gérer les crises hydrométéorologiques en temps réel. © SCO
Les exemples de projets SCO relatifs à l’eau sont encore nombreux, à l’instar d’OpHySE et ses plateformes de suivi en temps réel des bassins versant de Guyane (opérationnel) et du Canal du Mozambique (en cours), ou encore d’ATTEST, qui développe un système de prévention destiné à réduire l’impact cumulé des périodes sèches et des pluies locales intenses. |
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« En conclusion, avec un dévouement inébranlable et une détermination collective, nous nous engageons à respecter les principes inscrits dans cette déclaration et à les traduire en actions tangibles qui sauvegardent nos précieuses ressources en eau pour les générations actuelles et futures. »
👉 Consulter la Déclaration One Water Summit
One Water Vision Agreement
Cette déclaration du SCO s’inscrit dans le premier des « trois piliers d’action » de l’accord One Water Vision proposé par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le Réseau international des organismes de bassin (RIOB) et le Consortium international de recherche (CIR) :
- Renforcer les services opérationnels par le biais de programmes de coopération scientifique et technique, impliquant également le secteur privé.
- Des ensembles de données fiables seront développés en collaboration avec les utilisateurs en vérifiant sur le terrain des ensembles de données d'observation de la terre dans des sites pilotes à travers les régions du monde.
- Le développement de nouvelles approches par le biais d'une coopération scientifique et technique renforcée.
Tout comme le SCO s’inscrit dans l’Agenda 2030 de l’ONU, One Water Vision, accord de coopération scientifique pour la gestion de l'eau grâce à l’observation de la Terre par satellite, est mis en œuvre « pour développer des solutions pour faire face à la crise mondiale de l'eau et pour atteindre notamment l'objectif de développement durable n° 6 (ODD 6) relatif à l'eau propre et à l'assainissement, ainsi que ses interconnexions avec les autres ODD ».
Dans ce cadre, deux nouvelles missions satellites sont tout particulièrement citées pour le caractère essentiel de leurs données :
- SWOT, qui, actif depuis 2024, est le premier satellite à fournir des données hydrologiques à haute résolution spatiale et temporelle, permettra de surveiller les stocks d'eau de surface dans les lacs et les flux dans les cours d'eau, ainsi que dans les glaciers.
- TRISHNA, qui sera lancé en 2026, surveillera les sécheresses 3 à 4 fois par semaine à l'aide d'observations du couvert végétal dans l'infrarouge thermique.
Suivi de l’évolution des stocks d’eau dans les lacs et réservoirs de la planète par SWOT
👉 Consulter le One Water Vision Agreement