AEROLAB SPACE montre les GES à l’échelle de la région Grand Est
Déjà mise en œuvre dans la région Grand Est pour faire du suivi en temps réel des émissions de GES, la méthode d’AEROLAB SPACE est une première en France. Celle-ci vient compléter avec des données spatiales les travaux du pôle de recherche et d’innovation AEROLAB porté par l’Université de Reims.
Véritable outil d’aide à la décision environnementale et politique, le projet assure un suivi spatial des sources d’émissions de GES et génère un indicateur de confiance et de traçabilité des émissions grâce à une importante synergie de données :
Ce suivi en temps réel est d’autant plus important que les inventaires officiels des émissions ne sont publiés que tous les deux ans environ. |
Inventaires et incertitudes |
Travaillant avec CapGemini pour concevoir la plateforme digitale qui rendra compte des indicateurs et de cartes dynamiques à jour des émissions de GES sur la région Grand Est, l’équipe focalise pour l’instant sur la ville de Reims. En effet, celle-ci dispose de nombreuses données in situ nécessaires pour corréler les données satellitaires et « caler » les modèles. Ayant procédé à de nombreuses comparaisons des différents types de données, l’équipe projet a notamment mené des mesures par avions au-dessus du site industriel de Chalon pour quantifier le panache d’émission et le comparer avec les résultats de son modèle enrichi de données météorologiques. Elle a également analysé les différences entre émissions diurnes et nocturnes sur des sites forestiers et agricoles pour dégager les émissions anthropiques.
Mesures par avion montrant le panache d’émissions de GES au-dessus du site industriel de Chalon. © AEROLAB
Si les prochains mois seront consacrés à produire des cartes d’émissions améliorées, l’équipe projette de livrer un outil opérationnel en janvier 2025.
Première version de la plateforme AEROLAB SPACE avec les évolutions des émissions de CO2 depuis 2010. © CapGemini