6ème Comité de pilotage : dernière ligne droite pour la Charte internationale

La séance s’est ouverte sur les mots de Susanne Mecklenburg, chef du Bureau Climat de l'ESA : « Le changement climatique est le principal enjeu du 21^ème siècle. L'un des principaux défis des prochaines décennies sera de rendre la recherche mondiale sur le changement climatique activable à un niveau plus local. Cette question est au cœur du SCO et proche des activités de l'ESA. »

62 connexions simultanées contre 44 au comité de janvier 2021 : la communauté SCO rassemble la planète pour agir.

Nouveaux membres et derniers projets labellisés

Malte, Indonésie, Maroc, PNUE, Russie, Singapour : 5 agences spatiales et le programme des Nations Unies pour l’Environnement ont rejoint le SCO au premier semestre 2021, portant le nombre de signataires à 33 membres. Rappelant que le changement climatique est un défi mondial qui nécessite une collaboration internationale pour élaborer une solution mondiale, les nouveaux entrants ont présenté leurs activités et les contributions qu’ils souhaitaient apporter au consortium.

En sus des 25 projets labellisés début 2021, une "pitching session" a validé en juin quatre nouveaux projets (trois du programme ESA/Future Earth et un de la Chine). Le portefeuille de projets SCO compte désormais 43 projets.

Comités d’Accélération SCO

Devant le succès de l’appel à projets international (38 dossiers déposés dont 3 labellisés), sept partenaires se sont organisés en comités d'accélération, dits  SAC (SCO acceleration Committees) : Inde, Indonésie, Maroc, Gabon, Chine, Thaïlande, Mexique. Étape intermédiaire vers des SCO nationaux/locaux, ces SAC s’attachent à aider les projets manquant de maturité à intégrer les critères SCO pour obtenir le label dans les meilleurs délais. Trois d’entre eux ont présenté en séance leurs avancées.

Avec l’objectif de signer sa propre charte SCO avant la fin de l’année, le SAC Gabon se structure autour du projet SUMAG de préservation des mangroves. Objectif : fournir un portail d'informations générales et la possibilité de surveiller la dynamique spatiale et temporelle des mangroves ainsi que les pressions naturelles et anthropiques auxquelles elles sont confrontées.

Déjà pilote de deux projets labellisés (Open GCS et Habitat Yangtze), le SAC Chine ambitionne, sur les directives de l’agence spatiale chinoise CNSA, de construire une plateforme de système d'observation pour le SCO. Il fait également la promotion du SCO, notamment lors de l'atelier du comité du plan de développement de l'Organisation de coopération spatiale Asie-Pacifique (APSCO) auquel participaient des agences spatiales et instituts de recherche de Turquie, Mongolie, Thaïlande, Pakistan, Pérou, Iran, Bangladesh et Chine.

S’engageant à partager son expérience, ses données et ses meilleures pratiques, le SAC Mexique promeut l'utilisation d'informations satellitaires pour surveiller les effets du changement climatique sur la région de l'Amérique latine. En 2021, il a examiné 9 projets, dont un a été labellisé (MexiCorn).

La Charte internationale SCO

Le travail sur la Charte avance bien. L’assemblée virtuelle a pris ce jour le temps d’en commenter chaque article. L’objectif reste de viser une signature officielle de la Charte en novembre 2021 lors de la COP26 à Glasgow (Royaume-Uni).

Prochaines étapes

De grands rendez-vous pour la planète sont attendus dans les prochains mois, le SCO fait son maximum pour y être présent :

• Congrès mondial de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Marseille (France) en septembre 2021 ;
• COP15 Biodiversité à Kunming (Chine) en octobre 2021 ;
• COP26 à Glasgow (Royaume-Uni) en novembre 2021 ;
• "Quinzaine du climat" organisée par la France début février 2022 à l’occasion de l'exposition universelle Dubaï (Émirats Arabes Unis) ;
• Congrès Astronautique International IAC 2022 à Paris (France)